Un bateau nommé poésie
  • Prix : 15,00€
  • Pages : 120
  • ISBN : 978-2-36229-375-7

J'ai fermé mes maisons

En librairie le 19 Août 2021

L'autrice : Marianne Catzaras
Avant-propos de Murielle Szac

Le mot de l’éditeur :

Le bleu du ciel et de la mer. L’oiseau dans l’évidence de l’espace. Une île, puis une autre île très éloignée de la première. Des bateaux à quai. Le silence des pierres. Des maisons aux lèvres closes. Ces silhouettes au carrefour des routes. La polyphonie des langues. Des valises vides. La main qui ne peut attraper le nuage. Ce passager qui regarde passer les bus sans pouvoir y monter… Marianne Catzaras n’a pas besoin de nommer les pays, les lieux, les êtres, les alphabets ou les époques, pour que l’on sente ce qui vit en elle, comme l’eau sommeille sous les pierres. Elle n’a pas besoin de nommer l’absence pour faire chanter l’absence. Pas besoin de désigner le poème pour qu’il soit poème. Elle écrit pour faire entendre ce que les mots ne disent pas : un murmure, une histoire, à peine.

Extrait :

« J’ai fermé mes maisons
Une à une ce matin
Et je pars

[…]

La maison de l’enfance
Où dort éternellement
La jeune femme maigre
Aux seins nus
Et la maison des routes
Où le vieil Œdipe
Assis sur un rocher
Sans ailes
Rit aux éclats »

La presse en parle :

Je suis tombée amoureuse de ce recueil qui reste maintenant continuellement sur ma table de chevet. En 2021, Marianne Catzaras dévoile J'ai fermé mes maisons, un recueil, ou plutôt que dis-je, une quête de recherche d'identité.
J'ai été conquise dès les premières lignes, conquise par le sens de ses mots, des poèmes qui racontent et chantent l'exil mais qui chantent aussi l'absence. 
Je pensais avoir beaucoup de mal à lire de la poésie, mais ma rencontre avec J'ai fermé mes maisons a tout transformé. Grâce à ce recueil, je ressenti la douceur, la brutalité, mais aussi la beauté, la délicatesse.
Margaux  Le café crème