L'autrice : Vénus Khoury-Ghata
Postface de Caroline Boidé
Le mot de l'éditeur :
Des étreintes végétales, une coccinelle sur le bras d'un chemin, une forêt accablée par le départ de ses ombres, un réverbère qui poursuit un voleur, cet homme qui ramasse des tessons de lune, sans oublier le dieu prestidigitateur qui a mille tours dans son sac... Qu'il est libre et fantaisiste l'imaginaire poétique de Vénus Khoury-Ghata ! Avec elle, les mots et les métaphores se font la courte échelle pour avoir la tête dans les étoiles. Une façon d'échapper à la guerre et de réenchanter le monde.
Extrait :
« Qui peut parler au nom du jasmin ?
Quand le tonnerre fait éclater le tympan des vieilles herbes et que la pluie, plus basse que la plus basse des luzernes lotit la terre en d’infinis étangs ?
Quand le soleil, les doigts aux grilles se contente d’assister en spectateur ?
*
Un arbre rend le tablier de son écorce
trop de travail
avec les oiseaux qui salissent
l’escalier de ses branches »