L'auteur : Paul Éluard
Postface de Bruno Doucey
À propos du livre :
« La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur...», « Elle est debout sur mes paupières... », « Je t’aime pour toutes les femmes / que je n’ai pas connues... » : les poèmes d’amour d’Éluard ont sans doute été moins chantés que ceux d’Aragon, mais leur musique s’écoule comme une eau claire dans la mémoire de ceux qui le lisent. Il faut dire que l’amour est au coeur de son œuvre. Amour, libre et fou, qu’il vouait à Gala en pleine révolution surréaliste. Amour passion pour Nusch dont la disparition prématurée le plonge dans l’abîme. Amour de la maturité pour Dominique rencontrée en 1949 au Congrès mondial pour la paix. Trois femmes, trois visages qui l’auront fait passer « de l’horizon d’un seul à l’horizon de tous ». Lisez les poèmes qu’il écrivit pour elles : ils ouvrent les portes du soleil.
Extrait :
« Nous deux nous tenant par la main
Nous nous croyons partout chez nous
Sous l’arbre doux sous le ciel noir
Sous tous les toits au coin du feu
Dans la rue vide en plein soleil
Dans les yeux vagues de la foule
Auprès des sages et des fous
Parmi les enfants et les grands
L’amour n’a rien de mystérieux
Nous sommes l’évidence même
Les amoureux se croient chez nous. »
La presse en parle :
Paul Eluard écrivait : « le meilleur choix de poème est celui que l’on fait pour soi. » C’est cette idée que reprend Bruno Doucey pour cette anthologie dans sa nouvelle collection « Sacoche ». Autour de trois femmes, les trois grands amours du poète : Gala, Nusch et Dominique (…). Ce volume est un bel hommage au grand poète que l’on retrouve avec bonheur.
BNF – La Revue des livres pour enfants