Un bateau nommé poésie
  • Prix : 15,00€
  • Pages : 120
  • ISBN : 978-2-36229-461-7

La main rivière

En librairie le 19 Janvier 2024

L'autrice : Marie Pavlenko

À propos du livre :

« Un jour je serai un renard », murmure Marie Pavlenko au détour d’un poème. Et si cette prière avait déjà été exaucée ? Car à la lecture de La main rivière, une chose est sûre : l’autrice sent les pulsations de la terre, l’eau des fleuves coule dans ses veines, et les arbres qui l’entourent constituent son habitat. C’est en symbiose avec la nature qu’elle écrit, se sentant appartenir à la vaste sphère du vivant bien plus qu’à l’espèce humaine. S’opposant avec force à la violence de nos sociétés et à l’urbanisation des paysages, l’autrice prend le parti de la nature et livre une ode à tout ce qui vit, respire et résiste. Sous sa plume, le poème devient torrent, fissure le bitume, traverse les frontières et emporte sur son passage les débris de l’ancien monde. Une langue d’amour et de lutte pour que résonne enfin « le grand battement unissant le vivant ».

Extrait :

« Dans tes yeux de montagne
je vois des pins crochets
des versants moutonneux
festonnés de cimes claires
des cascades effrontées
qui dévalent les rochers
dans tes yeux je voyage
loin
sous un ciel renversant
je serre ta main rivière
et j’écoute ton souffle couler dans la terre »

 La presse en parle :

Ne pas s’y laisser prendre. Les premiers poèmes de La main rivière pourraient passer pour de simples odes à l’amour et à la nature, presque des comptines. L’amour est très présent, certes, de même que les prunes, les coquelicots et un touchant bestiaire, de la mésange charbonnière à la cigale et au loriot, en passant par le renard, la genette, le merle noir et le chameau. Mais, bien vite, ces images bucoliques si joliment rendues se trouvent zébrées de noir. Ce sont des « coups de fusils fumants », de cris, un sac poubelle dans la rue, d’où sort « un doigt poussiéreux mordillé par un chien », une femme pendue, la peau livide, une autre qui ouvre son ventre et s’arrache le cœur… Le rythme aussi se détraque. Un hexasyllabe, deux, trois qui s’enchaînent pour laisser imaginer une suite bien régulière, et un vers de deux ou trois syllabes seulement casse la mécanique. Marie Pavlenko dit ceci : les apparences sont trompeuses, l’amour et la nature, sans cesse menacés, demandent à être défendus. 
Denis Cosnard – Le Monde

Marie Pavlenko signe La main rivière, ode vivifiante à la terre mère (…) Des textes qui servent à faire résonner les pulsations d’une poésie maternelle, organique, écologique mais, surtout, vitale.
Florian Bardou – Libération

C'est une osmose totale avec la nature qu'appelle Marie Pavlenko dans La main rivière.
Jean-Claude Vantroyen Le Soir

Gaspard d’Allens – Reporterre

Dans La main rivière, la nature et les hommes se confondent et se métamorphosent ; des yeux de montagne, une main rivière, « un jour je serai un renard » écrit-elle. (…) Une poésie très imagée et rythmée, parfois avec des ritournelles, qui aborde beaucoup de thèmes, et dans laquelle se révèlent l’énergie et le profond attachement de l’autrice à la cause écologique.
Sophie Pitet – Bibliothèque nationale de France, La Revue des livres pour enfants

Vous n’avez pas eu l’occasion de le découvrir ? C’est le moment !
Le média poétique

Marie Pavlenko chante et enchante la nature dans ce recueil de poèmes. On est séduit d'emblée par ses vers libres où sa voix s'associe à celles des éléments, des animaux et des végétaux au long des saisons. Douceur, joie, émerveillement jaillissent et se renouvellent en multipliant les mélodies des multiples oiseaux saisis dans leur vol. 
Colette Broutin – Lecture jeune

Au début de La main rivière, ça respire la chlorophylle et les sous-bois, les cuicuis des oiseaux et le froissement des feuilles. Et puis très vite, ça déraille, ça grince. On sent la fragilité, on sent la tristesse, on sent la rancœur, la peur, on sent la colère. Les humains sont ramenés à leur simple vérité, leur état de morceaux de nature composite, pas mieux, pas au-dessus. La nature est une femme violée, violentée, le monde a des bras et des crocs et on ne sait soudain plus très bien où on se trouve, du côté des crocs ou des bras, du côté des monstres de la nuit ou des oiseaux qui chantent au matin. C’est un livre de lutte floconneuse, où l’antispécisme devient oreille tendue, regard posé, main rivière.
Coline Pierré


Un déchirant chant du vivant composé par la plume délicate et puissante de Marie
Pavlenko !
Véronique, Karine et Roxanne – Librairie Mollat – Bordeaux

Une prose puissante, une voix touchante et des paroles captivantes. Si c'est avant tout une ode à la nature, de nombreux thèmes engagés sont abordés, alternant entre douceur et violence.
Joanna – Le Hall du Livre – Nancy

Dans un langage qui convoque paysages et scènes quasi mystiques, le sublime confronte la violence et l'horreur ; le temps figé succède à la frénésie. Lire La main rivière, c'est entrer dans un temps suspendu et se perdre dans une parole incandescente. Une entrée fracassante de Marie Pavlenko dans l'univers poétique !
Flore – Ici Librairie – Paris 2e

La poésie de Marie Pavlenko est habitée par les montagnes, les ruisseaux, les renards, les mésanges, les corbeaux. Sa plume sillonne la mer et le ciel pour rendre hommage au « grand battement unissant le vivant » et dénoncer « le monde des hommes » qui a tué « les pommes et le chant des oiseaux ». Sa voix est si rayonnante et si singulière qu’elle nous a toutes les deux surprises, envoûtées, touchées en plein cœur.
Margot et Juliette – Librairie Majo – Paris 5e

Dans ce recueil de poésie, Marie Pavlenko est fidèle à elle-même, encensant la nature, déposant de-ci de-là de petites touches vertes. Grâce à sa plume, nous voyageons au bord d’une rivière, dans la montagne, dans le ciel, avec les nuages… Son rythme, singulier et sincère, nous touche.
Magali – Librairie À Livr'Ouvert – Paris 11e

Librairie La Boîte à livres – Tours

Marie Pavlenko est une autrice à multiples facettes. Féministe et écologiste, son engagement, sa sensibilité et son humour sont contagieux. (…) Son écriture est proche du vivant et elle nous exhorte très souvent à l'expérience du monde afin de nous faire réagir au quotidien (pollutions, violences familiales). Ici, elle sent les pulsations de la terre, l'eau des fleuves coule dans ses veines... elle est en symbiose avec la nature et ses poèmes sont une ode à tout ce qui vit, respire et résiste. Sous sa plume, le poème devient torrent, et nous on se laisse agréablement couler ! À lire urgemment !
Johanna – Librairie Tours et détours – Arras

Je me suis délectée des poèmes de La main rivière: tant de douceur, de rythme, de sincérité et de nature qui chante, qui se fait chair dans l'être humain, et vice et versa …
Corinne Dalloz – Librairie Le Domaine des Murmures – Champagnole

La main rivière nous emmène dans un rythme de comptines tantôt douces, tantôt cruelles, à travers villes et rivages, dans un cœur habité d’amour, d’absence et de beauté. C’est précieux, une voix poétique qui arpente avec tant de liberté les registres de la ritournelle, de l’élégie, de la célébration !
Librairie Albertine – Concarneau

Un magnifique recueil de poésie qui mêle l’émerveillement de la croissance d’une fougère, la beauté d’une hirondelle dans le ciel à la tragédie des migrants. Un mélange des splendeurs de la nature et des problèmes de nos sociétés sous la magnifique plume de Marie Pavlenko. (…) Plongez dans La main rivière. Une lecture pleine d’émotions.
Librairie Mari’bouts – Lacapelle-Biron

Dans La main rivière, nous retrouvons les oiseaux qui peuplent le monde de Marie Pavlenko, et maintenant le nôtre.
Librairie Le 5e Art – Saint-Jean-de-Luz

Dans La main rivière, la nature exulte. 
Dominique Librairie Le Matachin Salins-les-bains